CDC n°2 : La Maîtresse de Guerre, Gabriel Katz

Bonsoir Messieurs/Dames

Après une longue absence ( Je suis partie en vacances, et j'ai eu une petite période de vide niveau lecture, mais je me remet en selle doucement!!), je me décide donc à partager avec vous un autre de mes coup de cœur niveau lecture.

La Maîtresse de Guerre, de Gabriel Katz.

Résumé :  Kaelyn, fille d’un maître d’armes, rêve de reprendre le flambeau paternel, tandis que les autres filles de son âge rêvent d’un beau mariage. Elle a le talent, l’instinct, la volonté. Elle ne demande qu’à apprendre. Mais cela ne suffit pas : c’est un monde dur, un monde d’hommes, où la place d’une femme est auprès de son mari, de ses enfants, de ses casseroles.Il va falloir lutter.Elle s’engage donc dans cette grande armée qui recrute partout des volontaires pour aller se battre au bout du monde. Des milliers de soldats partis « libérer » le lointain sultanat d’Azman, plaque tournante de l’esclavage, terre barbare où règnent les cannibales. Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que personne n’a voulu lui enseigner.Mais le grand sud, plongé dans le chaos de l’invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes…

Mon Avis :  Alors, ce livre m'a été offert par ma meilleure amie à Noël, et comme à chaque fois, elle tape dans le mille!

Qu'est ce qui me plait dans ce livre? Alors, déjà, l'histoire. Forcément. Kaelyn, fille forte, belle et courageuse, s'en va en guerre contre l'esclavage. Là, on se dit "Bon, c'est l'héroïne du livre, elle est parfaite, elle va réussir et rentrer chez elle avec son petit ami" Hahaha! Non. Dès les 10 premières pages, son petit ami, ainsi que tout son escadron est massacré sous ses yeux, et Kaelyn est faite prisonnière, esclave d'un maître de guerre têtu et acariâtre. Déjà, nos illusions s'effondrent. J'adore ça. Bon, je ne continue pas plus loin au risque de vous spoiler l'histoire, mais en tout cas, attendez-vous à être surpris plus d'une fois!

Aussi, l'univers. Gabriel Katz met son univers bien en place dès le début, il n'est d'ailleurs pas si différent du nôtre, donc il nous est facile de nous le représenter. L'auteur nous livre une multitudes de détails comme les plats que les esclaves mangent, les plats que les nobles mangent, les établissements de bains des dames riches, la vie des caravanes marchandes... Bref, cet univers devient peu à peu le nôtre. Cet univers est "livré" avec une Histoire passée, que nous découvrons au fur et à mesure, parfois en même temps que l'Héroïne.

Ensuite, les valeurs. Ce livre n'est pas un livre qui fait "juste" de la Fantasy, l'auteur y traite beaucoup de sujets sous-jacents. L'esclavagisme, le sexisme et le racisme sont très présents, mais également la loyauté, l'amitié, l'égoïsme, le sacrifice et l'ignorance. Ces sujets sont traités mais pas forcément jugés, l'auteur en parle mais sans prendre de réelle position, ce qui rend la lecture agréable pour tous, car on y voit jamais aucune offense.

Enfin, la plume. Gabriel Katz a un style très particulier, assez rapide, qui rend la lecture parfois un peu difficile à suivre, mais en même temps très fluide et facile. C'est un livre qu'on lit en se concentrant réellement sur l'histoire, on se plonge dedans, et on en ressort réellement que lorsqu'on le finit. Et encore... J'ai lu ce livre deux fois en une semaine, tellement l'univers me manquait, et à chaque fois j'ai eu du mal à le poser pour manger ou dormir. Ce livre est réellement captivant, Gabriel Katz a vraiment un don pour nous faire rentrer dans l'histoire, il nous attire dès le début, et nous garde en haleine tout le long de la lecture car on passe vraiment de surprise en surprise, Katz cassant vraiment les clichés du genre "Tout réussi à L'Héroïne" et "Le combat contre le méchant se règle en 5 pages à la fin du livre". Kaelyn doit faire face à de réelles difficultés, des ennemis coriaces, sauvages et parfois inattendus.

En bref : Un livre à lire et relire, comme d'autres livres de G. Katz. (Je pense notamment à Aeternia)

Ma Note : 19.5/20

Les Plus : L'univers, l'histoire, les personnages vrais, avec des réactions parfois violentes, parfois désespérées, comme dans la vraie vie, les détails présents mais pas étouffants, une plume très facile à lire mais pas lassante,  des rebondissements vraiment inattendus, de vraies surprises tout au long de la lecture.

Les moins : Une question qu'on se pose (trop) régulièrement : "Pourquoi Untel est mort?!" (oui, on s'attache à certains personnages malheureusement condamnés, G.Katz aime nous faire souffrir)

Article écrit en écoutant La menteuse (Carmen Maria Vega), Radio GaGa (Queen), Femme libérée (Cookie Dingler), Aujourd'hui ( Camille), Jouer dehors ( Mademoiselle K)